«Je suis la terreur du sommelier du Monoprix d’Arceuil»

 

Didier Porte
Didier Porte © Thomas Laisné

Grands crus  à domicile, psychologie du prix de la bouteille et culte des affaires au supermarché… L’humoriste Didier Porte est un amateur de vin qui collectionne les grands cépages pour le plaisir de les oublier dans la cave d’un copain. Heureusement, on n’était pas venus les mains vides.

Didier Porte, on raconte que vous avez la plus grande cave du Plateau de Vanves….
J’ai environ 400 bouteilles, mais ma cave est en Essonne chez un copain. Comme ce n’est pas tout près de chez moi, je n’y vais pas souvent, ce qui est très bien. Comme ça, je suis certain que mes vins vont vieillir. Le plus agréable quand on a une cave, c’est de découvrir avec surprise des bouteilles qu’on avait presque oubliées.

A quand remonte votre passion des vins ?
J’ai toujours bu du vin. Adolescent, je vivais dans la Loire dans un petit patelin qui s’appelle Montbrison. Les paysans et les jeunes y buvaient du pinard. J’ai commencé par le gros rouge, alors que mes parents n’en buvaient pas. Ils n’y connaissaient rien. Et puis, j’ai commencé à m’intéresser aux grands vins en vieillissant, en même temps que j’ai pris goût à aller au restaurant. J’avais plus de trente ans quand j’ai commencé à vraiment apprécier les vins. C’est une initiation qui dure des années. Maintenant, il y a des petits jeunes qui s‘intéressent au pinard très tôt et deviennent sommelier à 24 ans. Mais ça m’épate toujours. Il faut vraiment du temps pour forger son goût.

La suite dans Grand Seigneur, le magazine qui ne se refuse rien (actuellement en kiosques)