À la tête de l’Opéra de Bordeaux, ce britannique clame son amour pour les vins de la région. Au point de mêler l’univers bachique à celui de la musique classique !
Un parterre de curieux, un concert de grande musique, des producteurs de vin… En juin dernier, la manifestation Bordeaux Fête le Vin, impressionnant raout programmé tous les deux ans dans la cité girondine, invitait Paul Daniel et l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine. Au programme, deux représentations exceptionnelles, sur fond de dégustations de vins bio, données à Darwin, ancienne friche urbaine reconvertie en incroyable écosystème qui brasse activités culturelles, économiques et écologiques.
Dans l’Auditorium de l’Opéra National de Bordeaux, les musiciens s’installent pour répéter le Concerto pour Orchestre de Bela BartòkRAISINS ET PARTITION
« Je n’ai pas hésité une minute lorsqu’on m’a proposé de prendre part àl’événement », sourit le natif de Birmingham, flegme britannique en bandoulière. « En 2016, nous avions joué la 5ème symphonie de Beethoven et pour cette nouvelle édition, nous avons opté pour les Beatles ». Un joli clin d’œil à sa patrie d’origine pour cet amoureux de la région bordelaise, qu’il a investi lors de sa prise de fonctions en 2013. « J’ai officié auparavant dans d’autres contrées viticoles, du côté de Perth, en Australie, ou Saint- Jacques-de-Compostelle, en Espagne, mais ici, c’est vraiment la Mecque! » Le lieu idoine pour réfléchir aux parallèles entre le vin et la musique classique, qu’il adore dresser. « Il y dans ces deux univers une forme de pureté, un énorme travail en amont, de la technicité, mais également des morceaux de bois, qu’il s’agisse de la vigne ou des instruments, qu’on peut faire sonner selon sa sensibilité… Le fait, aussi, de produire quelque chose avec des ingrédients bruts, d’un côté le raisin, de l’autre des petits symboles noirs sur une partition. Et puis, dans les deux domaines, on cultive non ? » Good point, Paul.
Par Thomas Legourrierec
Photos : Florian Thévenard
« Je n’ai pas hésité une minute lorsqu’on m’a proposé de prendre part àl’événement », sourit le natif de Birmingham, flegme britannique en bandoulière. « En 2016, nous avions joué la 5ème symphonie de Beethoven et pour cette nouvelle édition, nous avons opté pour les Beatles ». Un joli clin d’œil à sa patrie d’origine pour cet amoureux de la région bordelaise, qu’il a investi lors de sa prise de fonctions en 2013. « J’ai officié auparavant dans d’autres contrées viticoles, du côté de Perth, en Australie, ou Saint- Jacques-de-Compostelle, en Espagne, mais ici, c’est vraiment la Mecque! » Le lieu idoine pour réfléchir aux parallèles entre le vin et la musique classique, qu’il adore dresser. « Il y dans ces deux univers une forme de pureté, un énorme travail en amont, de la technicité, mais également des morceaux de bois, qu’il s’agisse de la vigne ou des instruments, qu’on peut faire sonner selon sa sensibilité… Le fait, aussi, de produire quelque chose avec des ingrédients bruts, d’un côté le raisin, de l’autre des petits symboles noirs sur une partition. Et puis, dans les deux domaines, on cultive non ? » Good point, Paul.
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Photos : Florian Thévenard
Opéra National de Bordeaux, Grand Théatre, Place de la Comédie, 33025 Bordeaux. www.opera-bordeaux.com
Darwin, 87 Quai des Queyries, 33100 Bordeaux https://darwin.camp/projet-darwin/
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Découvrez l’intégralité du dossier UN JOUR, J’IRAI À BORDEAUX AVEC TOI ! dans le dernier numéro de Grand Seigneur, le magazine du plaisir à table, actuellement en kiosques !
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